top of page

SERVICES

Acupuncture - Moxibustion

Médecine Chinoise








ZHONG YI 中医

Médecine Chinoise

La médecine chinoise est un art séculaire qui puise ses racines dans un ouvrage ancien et fondateur appelé le HuangDi NeiJing, également connu sous le nom de Classique Interne de l'Empereur Jaune. Dans la tradition littéraire chinoise, un texte classique, ou Jing , est un recueil d'écrits qui établit les principes fondamentaux d'une tradition, qu'elle soit philosophique ou scientifique.
Le NeiJing offre une description complète des principes qui fournissent une compréhension du fonctionnement de l'univers et de la nature. Il utilise ensuite ces principes pour décrire le fonctionnement du corps humain et présente une approche globale de la médecine chinoise. Cette approche est basée sur l’étude de l’anatomie descriptive par analogie avec les phénomènes naturels et sur une physiologie holistique.
Le NeiJing représente une avancée majeure dans la compréhension de la santé et de la maladie, selon la perspective chinoise. Il établit les fondements de la théorie du yin yang, ainsi que celle des cinq circulations et des six qi, qui sont des concepts essentiels dans la médecine chinoise.
L'approche holistique de la médecine chinoise implique une compréhension de l'interdépendance entre les différents systèmes dans le corps humain.

Yin Yang - Jason IOTTI - Acupuncture Pays Basque & Côte Basque

陰陽

La théorie du yin yang

Dans la science médicale chinoise, l'univers est considéré comme un phénomène de respiration continue, animé par une infinité de cycles d’expansions yang et de contractions yin, imbriquées dans un modèle fractal. L'être humain est défini comme un produit de l’auto-similarité de l’univers (concept de globalité - zhengti guannian 整体观念), conduisant ses cycles biologiques à resonner avec les schémas respiratoires de la nature (diurne/nocturne, lunaisons, saisons, ...), afin de préserver l’ordre et la cohérence inhérente à l’organisme.

WU XING 五行

Les 5 circulations

La théorie des cinq circulations en médecine chinoise propose une analyse des structures cosmiques et naturelles, articulées autour d'un modèle quinaire émanant de la dynamique binaire du souffle yin yang. Selon cette approche, les systèmes naturels et biologiques s'organisent en cinq phases essentielles (Bois, Feu, Terre, Métal et Eau), qui englobent les saisons, les planètes visibles, les constellations, les notes de musique, les saveurs, les organes vitaux, les organes des sens, les tissus corporels, et bien plus encore.

Cette classification des cinq phases permet de mettre en lumière les relations interconnectées entre les structures anatomiques, les fonctions physiologiques, et l'environnement naturel, par un principe de résonance corrélative, appelée ganying 感应. Prenons l'exemple du foie, associé au bois. Ce mouvement, qui symbolise la croissance et la vitalité, se manifeste également dans les yeux, organes de la vision, et dans les tendons et membranes, qui assurent la mobilité du corps. Cette résonance explique pourquoi en médecine chinoise, des problèmes hépatiques peuvent aussi se traduire par des troubles de la vision tels que de la sécheresse oculaire ou des douleurs tendino-musculaires.

Motif Art Déco
5 mouvements | Wu Xing - Jason IOTTI - Acupuncture Pays Basque & Côte Basque
Méridiens d'acupuncture - Jason IOTTI - Acupuncture Pays Basque & Côte Basque

JING MAI 經脈

Les méridiens

Le caractère  jing désigne en médecine chinoise les méridiens, ces divisions longitudinales qui traversent verticalement le corps par les fascias reliant les grandes articulations. Ces "canaux d’acupuncture" formés de tissu conjonctif, sont des voies essentielles dans l'organisation des plans tissulaires verticaux, jouant un rôle dans la circulation sanguine. Lorsqu’il s’agit d’évoquer ces structures, le terme jing s’associe au caractère mai, désignant les "vaisseaux sanguins" ou "les fleuves et les affluents circulant à travers le corps".

La médecine chinoise s’inspire de la nature, où l'auto-similarité des structures est omniprésente. Les fleuves (jing shui 經水) et leurs affluents, en sont des exemples, tout comme la circulation de la sève dans les plantes, ou les réseaux vasculaires des mammifères. Chez l’humain, ces vaisseaux sont appelés 經脈 jing mai, ou "vaisseaux axiaux" véhiculant les flux nutritifs ( ying) et le sang dans un schéma directionnel axial. Les ramifications collatérales qui entourent ces vaisseaux longitudinaux sont nommées 絡脈 luo mai, jouant un rôle complémentaire dans la distribution des flux vasculaires.

Les maladies, en médecine chinoise, naissent de l’altération subtile de la respiration tissulaire et du dérèglement du flux vasculaire, perturbant l’harmonie des échanges et l’équilibre des énergies qui animent le corps.
bottom of page