Traduction de l'article du Dr Edward Neal "Médecine chinoise classique et science contemporaine : Le modèle vasculaire de la pathogenèse des maladies. Une théorie commune de la maladie humaine."
- Jason Iotti
- il y a 3 jours
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RÉSUMÉ
La pratique de l’acupuncture par les médecins fait face à des défis uniques dans son développement et dans son intégration comme spécialité médicale reconnue. Les informations contenues dans les anciens textes médicaux chinois offrent des solutions à certaines des divisions qui séparent la médecine chinoise de la biomédecine contemporaine.
Les progrès récents dans la recherche sur les textes classiques — rendus possibles grâce à la création de bases de données en langue chinoise — apportent de nouvelles hypothèses sur la pathogenèse des maladies ainsi que de nouvelles stratégies pour le traitement de diverses affections aiguës et chroniques.
Le Modèle vasculaire de la pathogenèse des maladies (MVPM) résume certaines théories issues de la médecine chinoise ancienne dans un langage compréhensible pour la science moderne. Ce modèle comble certaines des disparités entre les pratiques anciennes et actuelles et propose une nouvelle vision de la santé humaine, de la maladie et des approches thérapeutiques cliniques.
Mots-clés : médecine classique, Neijing, acupuncture, science traditionnelle, modèle vasculaire de la pathogenèse des maladies.
INTRODUCTION
La médecine chinoise (MC) est l’un des systèmes de soins de santé les plus anciens et les plus pratiqués au monde. De nombreux patients en bénéficient quotidiennement à travers le globe. Pourtant, des réévaluations récentes des anciens textes médicaux chinois suggèrent que les pratiques modernes ne tirent qu’une efficacité partielle de ces thérapies.
Les raisons sont complexes : histoire, culture, politique, langue et principes médicaux fondamentaux. Savoir naviguer dans ces domaines est un défi crucial pour le développement de l’acupuncture pratiquée par les médecins, ainsi que pour l’ensemble du champ de la médecine chinoise.
DÉFIS ACTUELS
Principes fondamentaux
De nombreux principes de la médecine chinoise apparaissent dans les anciens textes médicaux chinois, rédigés entre le IVᵉ siècle av. J.-C. et le IIᵉ siècle apr. J.-C. Bien que ces textes soient considérés comme la base théorique de la médecine chinoise, leur signification complète est demeurée difficile à comprendre au fil des siècles.
Au cours des 25 dernières années, la majorité des textes médicaux anciens conservés ont été archivés dans des bases de données informatiques. Cela permet un nouveau type de recherche sinologique qui éclaire le sens des théories médicales anciennes — lesquelles diffèrent souvent de la compréhension moderne et présentent parfois des concepts étonnamment proches de la biomédecine.
Ces avancées ont mis en lumière la signification des théories médicales anciennes — théories qui diffèrent souvent de la compréhension actuelle et qui sont parfois étonnamment biomédicales dans leurs concepts. Les textes médicaux anciens offrent ainsi des idées innovantes sur la santé et la maladie humaines, et apportent de nouvelles perspectives à la médecine chinoise comme à la médecine occidentale, ainsi qu’aux méthodologies de recherche scientifique contemporaines.
Lorsqu’on considère le rôle que les principes médicaux fondamentaux jouent dans la pratique clinique, il est utile d’introduire le concept de définitions primaires et secondaires d’un principe.
Les définitions primaires décrivent le sens élémentaire d’un principe.
Les définitions secondaires décrivent les manifestations dérivées du principe fondamental.
Par exemple :
comprendre que les termes Yin (陰) et Yang (陽) décrivent une tendance primordiale de l’univers à s’étendre et se contracter relève d’une compréhension primaire ;
savoir comment ces termes qualifient des états de chaleur et de froid relève d’une compréhension secondaire.
Ici, les différents états de chaleur et de froid découlent des forces primaires d’expansion et de contraction ; ce sont donc des manifestations secondaires d’un même principe fondamental. Comprendre les définitions primaires permet de comprendre les manifestations secondaires — mais l’inverse n’est pas toujours vrai.
Ceci devient important lorsqu’on examine le rôle du médecin dans la pratique clinique.
Indépendamment de la licence professionnelle, un médecin est une personne capable de gérer la complexité médicale grâce à une compréhension approfondie des principes médicaux fondamentaux.
En contraste, les praticiens auxiliaires apprennent les théories médicales fondamentales mais travaillent généralement selon des règles établies et des protocoles définis, basés sur des manifestations secondaires du principe.
Selon cette perspective, la plupart de la médecine chinoise pratiquée en Occident aujourd’hui correspond à un niveau auxiliaire, plus qu’à une pratique fondée sur les principes fondamentaux. En d’autres termes : bien qu’il existe de nombreux praticiens de médecine chinoise, peu d’entre eux pratiquent réellement comme des médecins selon les standards classiques.
Les textes médicaux anciens apportent des solutions en fournissant des définitions sine qua non des principes fondamentaux de la médecine chinoise tels que Qi (氣), Yin (陰), Yang (陽), Jing (精), Shen (神) et Wuxing (五行).
Compréhension historique et culturelle
En Occident, nombreux sont les praticiens qui manquent de connaissances fondamentales en langue et en histoire chinoises. Ils dépendent donc de sources secondaires, dont l’exactitude est variable. Ce manque de compréhension historique et culturelle limite également la capacité à tester de nouvelles idées et de nouvelles pratiques.
En conséquence, la profession se retrouve vulnérable aux spéculations, aux récits séduisants ou aux interprétations basées sur une résonance symbolique plutôt que sur la précision conceptuelle.
À l’inverse, les spécialités médicales occidentales établies — comme la chirurgie générale — partagent une culture commune, un langage commun et une histoire commune, ce qui leur permet de tester beaucoup plus efficacement leurs idées.
Fragments cliniques et théoriques
Comme des blocs rocheux déposés par un glacier, la médecine chinoise en Occident est aujourd’hui un ensemble varié de pratiques issues de nombreuses sources différentes. Cette diversité est parfois décrite comme la « riche tapisserie » de la médecine chinoise.
Cependant, en Occident, ces approches diverses sont souvent assemblées d’une manière dépourvue de cohérence théorique. Cela pose des problèmes fondamentaux :
Comment mener des recherches pertinentes lorsque chaque praticien exerce une version différente de la médecine ?
Sans thèmes unificateurs, comment comprendre ces pratiques au sein d’un cadre cohérent ?
Les textes médicaux anciens offrent une solution en fournissant des théories et principes fondamentaux capables d’unifier ces doctrines et pratiques diverses.
Science traditionnelle versus science contemporaine
La biomédecine moderne est une science relativement jeune. De plus, elle représente seulement une des nombreuses manières possibles d’étudier et de comprendre le monde. Comme tout système descriptif, la science moderne possède des forces et des limites. En particulier, elle a souvent des difficultés à analyser les questions de changement et de complexité, caractéristiques des systèmes naturels.
La science médicale traditionnelle chinoise propose un paradigme alternatif, utilisé pour tester et comprendre le monde selon des règles différentes.
Pour être reconnue comme une véritable science, toute activité intellectuelle doit répondre à plusieurs critères fondamentaux :
Les conclusions scientifiques doivent être basées sur des phénomènes naturels observables (ou compatibles avec ceux-ci).
Elles doivent être cohérentes avec un cadre théorique plus large.
Elles doivent posséder des capacités prédictives fiables.
Selon ces critères, la recherche médicale contemporaine et la recherche médicale traditionnelle chinoise sont toutes deux des sciences véritables, bien qu’elles utilisent des méthodes et des principes différents pour parvenir à leurs conclusions.
Il est important de souligner que la science traditionnelle chinoise représente un exemple unique d’une culture scientifique fondée sur ses propres règles et principes établis. Tant que ces différences culturelles ne sont pas comprises, la recherche moderne restera limitée dans ses conclusions concernant ces pratiques traditionnelles.
Différences fondamentales entre science traditionnelle et science moderne
La science traditionnelle chinoise voit dans le passé lointain la source de l’autorité théorique et de l’inspiration, tandis que la science moderne valorise ce qui est nouveau et récemment découvert.
La science traditionnelle chinoise étudie les motifs cycliques invisibles de la nature, considérés comme étant à l’origine du monde visible.
La science moderne se concentre davantage sur le monde tel qu’il apparaît directement à nos sens.
La science traditionnelle chinoise met l’accent sur l’étude du changement et de la complexité dans les systèmes naturels.
La science moderne, au contraire, limite souvent volontairement les variables, excluant la complexité afin d’étudier des phénomènes isolés.
Médecine classique
Les textes médicaux chinois anciens contiennent une grande quantité d’informations théoriques et cliniques. Une grande partie de ce matériel reste encore à explorer et dépasse le cadre de cet article. Toutefois, un résumé des idées relatives à l’acupuncture médicale — telles que décrites dans des textes comme le Huangdi Neijing : Suwen et le Lingshu — peut être présenté comme suit :
L’univers est un souffle qui se meut à travers différents états d’ordre et de complexité
La théorie médicale chinoise ancienne repose sur l’hypothèse centrale qu’au niveau le plus fondamental, l’univers se comporte comme un souffle qui oscille entre le chaos et l’ordre.
Dans les textes anciens :
Les forces primordiales de mouvement cyclique sont appelées Yin (陰) et Yang (陽).
Tout système médical qui ne peut remonter ses principes à cette source originale ne fait pas partie de la médecine classique chinoise traditionnelle.
Toutes choses naissent du souffle universel Yin–Yang
Tous les phénomènes de l’univers — y compris le corps humain — dérivent de différentes expressions du souffle universel Yin–Yang, dans ses phases d’expansion et de contraction.
Cela signifie que :
tous les aspects du corps physique,
ainsi que les expériences de santé et de maladie,
peuvent être retracés à différentes phases de mouvement de ce souffle.
Là où le corps se meut librement avec le souffle universel Yin–Yang, il y a santé ; sinon, il y a maladie
Lorsque les circulations du corps se meuvent librement en réponse aux processus physiologiques internes et aux mouvements externes de la nature, l’individu est en bonne santé. Selon les textes anciens, une personne ainsi équilibrée devrait vivre environ 100 ans, sans maladie grave.
En revanche, lorsque cette circulation est entravée, des maladies apparaissent et l’espérance de vie est réduite d’environ moitié.
La pathologie primaire des maladies humaines : le syndrome Bi (痹)
Dans les textes médicaux anciens, la pathologie primaire de la maladie humaine est appelée Bi (痹).
Le syndrome Bi décrit des zones localisées d’obstruction dans l’anatomie tridimensionnelle du corps, où le souffle Yin–Yang cesse de se mouvoir librement.
Ces obstructions :
peuvent apparaître n’importe où dans le corps,
naissent de multiples causes (environnement, alimentation, constitution, émotions),
et altèrent les circulations de flux et de contre-flux,
créant des réservoirs sanguins pathologiques qui perturbent la régulation homéostatique.
Selon la théorie médicale ancienne, les syndromes Bi constituent la base physiologique de la majorité des maladies chroniques.
Le syndrome Bi (痹) comme fondement des maladies chroniques
Dans la théorie médicale chinoise ancienne, les syndromes Bi étaient considérés comme la base physiologique de la plupart des maladies chroniques.
Les textes du Neijing se concentrent largement sur le diagnostic et la résolution clinique des syndromes Bi.
L’acupuncture classique était conçue comme une forme de chirurgie externe minimale, destinée à libérer les syndromes Bi localisés dans les plans tissulaires du corps. Lorsqu’un syndrome Bi est traité correctement et que la circulation vasculaire est rétablie :
les mécanismes homéostatiques reviennent,
les zones d’altération se normalisent,
et la maladie se résout souvent spontanément,
de manière hautement organisée,
avec peu d’effets secondaires négatifs.
Les canaux modernes d’acupuncture proviennent de descriptions anciennes du système vasculaire
Les textes médicaux chinois anciens contiennent des descriptions complexes du système vasculaire humain.
Ces descriptions englobent toute la circulation micro- et macrovasculaire, et présentent parfois une vision dépassant même la compréhension moderne en termes d’étendue et de perspicacité.
Cependant, pour diverses raisons historiques :
l’association initiale entre les « canaux » et la circulation sanguine s’est atténuée,
la théorie des points d’acupuncture a pris de l’importance,
les descriptions se sont déplacées vers les trajets superficiels du corps,
s’éloignant de leurs localisations d’origine, souvent proches des vaisseaux sanguins.
Cette perte d’association entre la théorie de l’acupuncture et l’anatomie vasculaire demeure un obstacle significatif à l’intégration entre la médecine traditionnelle chinoise et la biomédecine contemporaine.
LE MODÈLE VASCULAIRE DE LA PATHOGENÈSE DES MALADIES (MVPM)
Les textes médicaux chinois anciens définissent des principes permettant de construire un modèle de maladie compréhensible par la biomédecine contemporaine.
Le MVPM est un résumé de certaines de ces idées, conçu pour permettre une meilleure compréhension par les cliniciens et chercheurs modernes.
L’objectif principal de ce modèle est de fournir un pont conceptuel et translationnel facilitant l’accès, l’étude et l’application clinique des théories anciennes.
Principes du MVPM
1. Toutes les maladies humaines impliquent une altération primaire de la circulation sanguine
Quelle que soit la cause initiale, tous les processus pathologiques doivent perturber la circulation micro- ou macrovasculaire pour devenir une maladie clinique observable.
Sans cette perturbation circulatoire :
les facteurs pathogènes ne sont que des potentiels,
incapables de s’exprimer comme maladie réelle.
Cette idée est intuitive : la majorité des mécanismes homéostatiques du corps passent par la circulation sanguine.
Lorsque celle-ci est perturbée :
la régulation physiologique faiblit,
les mécanismes de guérison se dégradent,
et la maladie apparaît.
2. Les altérations de la circulation représentent une voie commune dans la pathogenèse
Les perturbations vasculaires sont une étape obligatoire dans le développement de toute maladie.
Ainsi, autrefois, des catégories de maladies diverses pourraient potentiellement être traitées selon un protocole thérapeutique unique et unifié, ciblant la restauration de la circulation.
3. Les altérations vasculaires chroniques génèrent une diversité de syndromes locaux et à distance
Parce que le système vasculaire est un ensemble complexe d’« écologies » de circulation interreliées :
une obstruction locale dans un plan tissulaire
peut générer des symptômes à distance du point d’origine.
L’expression clinique dépend :
de la localisation de l’obstruction,
de sa nature,
de la constitution du patient,
et de son environnement.
Les obstructions primaires sont souvent silencieuses, car elles existent en dehors des processus physiologiques normaux, et s’expriment donc par des signes secondaires.
4. La maladie chronique résulte de schémas d’obstruction fixés dans la circulation vasculaire humaine
Le système vasculaire humain est constitué d’un ensemble élaboré d’écologies micro- et macrovasculaires interconnectées, qui se modifient constamment en fonction :
de la physiologie,
de l’activité,
et des changements de l’environnement externe.
Les maladies chroniques apparaissent lorsque des obstructions dans les plans tissulaires contraignent la circulation vasculaire.
Cela crée une « configuration fixe de la maladie », condition propice :
à la perte de la régulation homéostatique,
au développement de maladies persistantes.
Dans la pratique moderne, ces obstructions tissulaires sont largement non reconnues ; les systèmes de santé actuels s’occupent principalement des séquelles secondaires, plutôt que de la cause primaire.
5. Le traitement des obstructions vasculaires rétablit la capacité de guérison du corps
Lorsque la circulation vasculaire est normalisée grâce à un diagnostic et un traitement appropriés :
la régulation homéostatique revient,
la guérison se produit spontanément,
de manière orchestrée,
avec une grande élégance,
et avec très peu d’effets indésirables significatifs.
DISCUSSION
Les textes médicaux chinois anciens offrent une description complexe de la circulation vasculaire du corps et permettent de comprendre le rôle des altérations vasculaires dans l’apparition et le traitement des maladies humaines.
Dans ces descriptions :
différents événements déclencheurs
génèrent des obstructions fixées dans les plans tissulaires,
qui à leur tour entraînent des altérations transitoires ou stables
dans l’écologie vasculaire du corps.
Cela produit une variété de maladies et de syndromes cliniques.
Selon ces théories :
la maladie humaine ne proviendrait pas des manifestations observables de maladie,
mais des multiples façons dont la circulation vasculaire et les mécanismes homéostatiques échouent.
La majorité de ces altérations sont actuellement non reconnues par les systèmes de santé modernes.
Un élément essentiel de ces idées est que les altérations vasculaires représentent une voie commune dans l’évolution de la maladie.
Elles peuvent être ciblées stratégiquement pour une résolution, et ce dans une grande diversité de maladies et de syndromes cliniques. Si la recherche moderne valide cette hypothèse, cela pourrait transformer radicalement la pratique clinique et les résultats de santé.
Selon ce modèle, le plus grand défi de santé publique aujourd’hui ne serait peut-être pas une maladie spécifique, mais plutôt : l’incapacité des systèmes de santé actuels à comprendre, diagnostiquer et traiter correctement les altérations vasculaires complexes et les zones de dérégulation homéostatique qui apparaissent dans de nombreuses maladies et syndromes cliniques.
Les textes médicaux anciens, comme le Huangdi Neijing, donnent des instructions précises pour :
résoudre les obstructions des plans tissulaires,
normaliser la circulation vasculaire,
et restaurer ainsi l’équilibre physiologique naturel.
Étant donné que ces thérapies anciennes :
sont à faible coût,
ont peu d’effets secondaires,
nécessitent peu d’infrastructure,
peuvent être utilisées dans divers contextes de santé mondiale,
Si ces théories sont validées, leur impact sur la réduction de la souffrance humaine et des dépenses de santé pourrait être considérable.
CONCLUSIONS
Les descriptions anciennes de la médecine chinoise proposent une vision du corps différente de celle de la médecine occidentale moderne ou de la médecine chinoise contemporaine (MTC).
Le Modèle vasculaire de la pathogenèse des maladies (MVPM) :
résume,
clarifie,
et reformule
certaines idées issues des textes médicaux anciens, pour offrir un nouveau modèle de la santé et de la maladie humaines.
Si ce modèle est validé par la recherche contemporaine, il pourrait :
transformer profondément la pratique médicale actuelle,
et constituer une découverte majeure de notre époque.
REMERCIEMENTS
L’auteur remercie :
Joslyn Dugas, LAc,
Stephen Boyanton, LAc,
et Chris Estes, MD,
pour leurs commentaires et leur relecture.
Cette recherche a été soutenue grâce à une subvention généreuse de la Samuel Lawrence Foundation.
DÉCLARATION DE CONFLITS D’INTÉRÊTS
L’auteur déclare n’avoir aucun conflit d’intérêts.
RÉFÉRENCES
Neal E. Introduction à l’acupuncture classique du Neijing, partie I : Histoire et principes fondamentaux. J Chin Med. 2012;100:5–14.
Neal E. Introduction à l’acupuncture classique du Neijing, partie II : Théorie clinique. J Chin Med. 2013;102:20–33.
Neal E. Introduction à l’acupuncture classique du Neijing, partie III : Histoire et principes fondamentaux. J Chin Med. 2014;104:5–22.
COORDONNÉES
Edward Neal, MD, MSOM
The Xinglin Institute for East Asian Medical Research
4201 NE Couch Street
Portland, Oregon 97213
E-mail : eneal2348@gmail.com
Vous pouvez également consulter les travaux du Dr Edward Neal sur son site : https://neijingstudies.com


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